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Arvieux des névés aux palmiers...
des névés aux palmiers...
GR 5 de Landry à Larche
Hébergement :
Intérêt de l'étape : HHI
Difficulté : 2/5
Altitude maxi : 2477 m
Dénivelé - 868 m
Dénivelé + 1330 m
Temps de marche (sans pauses) : 6 h 05
Distance : 15,3 km (depuis Villar)
Arrivée : Brunissard 1746 m
l La Chalp
Hôtel La Borne Ensoleillée (55 lits) 04 92 46 72 89
Gîte d'étape La Teppio (30 pl.) 04 92 46 73 90
l Brunissard
Gîte d'étape Les Bons Enfants (24 pl.) 04 92 46 73 85
Départ : Villar-St-Pancrace 1240 m
Carte : Ign Top 25 n° 3536 OT, 3537 ET
Gîte d'étape Chalet Viso (28 pl.) 04 92 46 85 77
Copyright 2008 / 2012
CARNET D'ETAPE
Le GR 5 quitte la route au bout du village et grimpe entre les fleurs et les hautes herbes du vallon des Ayes. Un panneau prévient de la présence de troupeaux gardés par les "redoutables", mais efficaces patous. Le sentier est agréable et remonte en pente moyenne le long de la rive gauche du torrent des Ayes. Vers 2080 m, un crâne de mouton est empallé sur un pieu. Pour faire peur à qui ? Un peu plus loin, sous le ravin des Coumes, le GR rejoint une piste de 4x4 avant d'enjamber le torrent des Ayes. La vallée s'élargit et l'on aperçoit déjà le col des Ayes, entre le Pic de Beaudouis et le Pic des Chalanches. Nous passons non loin d'un abri communal apparemment fonctionnel avant de rejoindre un groupe de chalets isolés : les chalets de Vers le Col (2163 m) ( 1h50 ). C'est l'endroit idéal pour pique-niquer. Un vent frais nous contraint cependant à nous abriter près d'un chalet inoccupé. Un banc de fortune est fabriqué à l'aide de parpaings et d'une vieille planche. Pendant le repas, Martine croit reconnaître au loin le couple suisse rencontré au gîte de Valfréjus. S'il s'agissait d'eux, nous devrions les retrouver ce soir à Brunissard. Nous reprenons le cours de la randonnée, en remontant par la rive droite du torrent jusqu'au col des Ayes (2477 m) ( 0h50 ). Sur son versant sud-est, un névé barre l'accès au col. Nous sommes maintenant dans le Queyras. Ca nous fait de belles jambes, me direz-vous, car il nous reste encore quelques jours de marche avant d'atteindre Larche. Devant nous, les sommets et leurs éboulis gris et stériles s'appuient sur des alpages vert tendre. Carte postale ! La descente est rapide. Nous rejoignons une piste carrossable aux chalets de l'Eychaillon (2142 m) ( 0h40 ). Dans le topo-guide, contrairement à ma carte, le GR devrait se diriger à droite vers les chalets de Clapeyto puis passer sur la rive droite du ruisseau du Peyron avant de descendre vers le Pré Premier ??? Nous empruntons, comme l'indique ma carte, la piste qui longe la base rocheuse et d'éboulis du Pic de Beaudouis. Un sentier permet ensuite de couper les lacets du chemin. Après le Pré Premier, le chemin se faufile dans le verrou dominé par la Crête de Combe la Roche puis rejoint, à 1966 m, le parking du Pré des Vaches. Pour éviter le bitume, nous suivons un sentier dans la forêt. Pas longtemps car, s'il figure bien sur ma carte, la réalité est toute autre. Renvoyés sur la chaussée, nous traversons un peu plus bas le camping quasiment désert du Planet. Les prés à l'approche de Brunissard sont recouverts de myriades de fleurs multicolores. Il faut le voir pour le croire ! Mais c'est ça, la magie du Queyras.
A l'entrée du village de Brunissard (1746 m) ( 1h10 ), un panneau indique la direction du gîte "Les Bons Enfants" où nous passerons la nuit. Il est à peine 14 h 30. On va pouvoir prendre nos aises. Le gîte est moderne et confortable. Une cuisine est à disposition de ceux qui désirent préparer leur propre repas. Le bar-restaurant se trouve au rez-de-chaussée. La gardienne nous guide vers un dortoir de six places qui dispose de sa propre salle de bain et nous annonce que deux personnes vont se rajouter ce soir. L'affluence doit être grande en saison dans ce gîte, qui dessert aussi le GR 58 Tour du Queyras. La terrasse nous accueille sous ses parasols pour quelques instants de délassement. Nous y faisons le point en savourant une bière locale. Je réserve aussi les hébergements pour les deux jours suivants, à savoir le refuge de Furfande et le gîte de Montbardon. Martine rédige son carnet de randonnée. Michel, quant à lui, s'est endormi devant son verre. Son visage ressemble de plus en plus à celui d'un vieux baroudeur, depuis qu'il a trouvé des miraculeux patch anti-ronflement à coller sur son nez. Je ne ferai pas de commentaire quant à leur efficacité, car je dors toujours en refuge avec des boules Quiès, mais la peau de son appendice nasal n'a pas résisté à l'arrachage quotidien du puissant adhésif ! Les deux randonneurs prévus dans notre dortoir sont arrivés, un père et son fils, sympas. Nous partons faire une promenade dans le village. Les deux suisses que Martine avaient cru voir à midi viennent de s'installer dans le gîte mais, n'ayant pas prévenu de leur arrivée, ne pourront y dîner. Il leur faudra trouver un restaurant dans le village. A l'heure du repas, les clients font table commune. Il y a là nos deux co-chambristes, un jeune couple qui randonne avec bagages accompagnés et un couple plus âgé dont le mari, ancien instituteur, reconnaissant notre accent, nous apprend qu'il est originaire de Sélestat, bien qu'habitant depuis très longtemps dans le midi de la France. Les récits de randonnées "alimentent" la conversation tout au long du repas. La patronne du gîte n'est pas bien bavarde, mais sa cuisine nous a fait saliver... Au menu, un excellent potage de légumes, gratin de courgettes et poisson, fromage, salade de fruits. Délicieux et facile à digérer. Conclusion : une étape sympa, facile et pas trop longue.
n Briançon, mardi 26 juin. Réveil à 6 h. Ciel voilé. Nous avons mis à profit la journée de repos pour visiter Briançon, mais aussi pour flemmarder un peu au gîte. Pour trouver un resto ouvert à midi, c'était la galère car, à quelques rares exceptions près, les établissements de cette cité touristique se sont mis d'accord pour fermer le lundi ! Walter, le patron du gîte de Fontenil démontre une fois de plus qu'il se décarcasse pour ses clients et propose de nous emmener à Villar-Saint-Pancrace pour nous éviter la traversée à pied de l'agglomération. Ce qui représente un gain de près de deux heures sur l'étape du jour. Après le petit déjeuner (servi de bonne heure, comme il se doit dans un gîte d'étape), nous embarquons dans son véhicule vers sept heures du matin. A la chapelle Saint-Laurent (1320 m) où il nous dépose, nous prenons congé de Walter en le remerciant pour les services qu'il nous a rendus. Nous démarrons la randonnée vers sept heures quarante. L'étape du jour vers Brunissard devrait être plus tranquille que la précédente ! De la chapelle qui domine Villar Saint-Pancrace (1240 m), on voit bien le bout de la Crête de Peyrolle, avec la Serre des Aigles et la Croix de Toulouse par lesquelles nous aurions dû descendre l'autre jour. Après quelques virages sur la départementale, le GR grimpe dans le mélézin, passe devant une chapelle puis rejoint vers 1550 m la piste qui pénètre dans le vallon des Ayes en longeant le pied de la cime du Mélezin. Après ce petit effort, une quasi promenade de santé nous mène, au bout d'environ deux kilomètres à la passerelle par laquelle nous rejoignons la route des Ayes (1650 m) ( 1h20 ). Les nuages de la matinée s'évacuent, faisant place à un beau ciel bleu. A l'entrée du hameau des Ayes (1711 m) ( 0h15 ), la chapelle Sainte-Elisabeth, avec son clocheton métallique, semble commander l'accès au village. Situé à la confluence des vallons des Ayes et de l'Orceyrette, le petit hameau, dans son joli écrin pastoral, inviterait presque au farniente. On peut remplir sa gourde au hameau et même, me semble-t'il, camper en amont des chalets.
Topo-guide FFRP : La GTA de la Maurienne à l'Ubaye