Contact DIAPORAMA rfge du Palet - rfge de la Leisse rfge de la Leisse - Pralognan Pralognan - rfge Péclet-Polset Modane Modane - Val Fréjus Val Fréjus - rfge du Mont Thabor rfge de Furfande - Montbardon Montbardon - Ceillac Ceillac - Maljasset Fouillouse - Larche Maljasset - Fouillouse HAUT DE PAGE Strasbourg - Landry Landry - refuge du col du Palet rfge Péclet-Polset - Modane Briançon - Brunissard Brunissard - rfge de Furfande Briançon Névache - Briançon rfge du Mont Thabor - Névache Accueil GR5 Liens Infosn refuge de Furfande, jeudi 28 juin. Réveil 6h15 : temps superbe. Avant le départ, je me renseigne auprès des gardiens Laure et Michel pour savoir si le refuge CAF de Maljasset (où nous devons faire étape bientôt) est toujours fermé. J'avais vu sur le site du Club Alpin qu'il serait en travaux jusqu'à mi-juillet. On me confirme sa fermeture. Il y a bien un gîte d'étape à Maljasset mais, situé à la croisée de plusieurs GR et d'une capacité d'accueil réduite, il y a de fortes chances qu'il soit déjà complet. J'avais repéré chez moi un itinéraire alternatif qui permettait d'éviter Maljasset et l'inévitable route de plus de 10 km qu'emprunte le GR 5 pour rallier Fouillouse. En couchant, après Ceillac, au refuge de Basse-Rua dans le Val d'Escreins, je pensais gravir ensuite le col de Serenne et redescendre vers le Pont du Châtelet en Ubaye pour rejoindre Fouillouse. Je demande leur avis aux gardiens. On me répond que c'est un bon choix de passer par le refuge de Basse-Rua... car sa gardienne n'est autre que la fille de Michel Zaglio ! Sauf que, selon eux, l'itinéraire autour du Pic d'Escreins, exige près de 13 heures de marche ! A exclure, donc. Il y a bien un parcours plus court par le Pas du Curé. Mais j'ai déjà gravi ce col... pratiquement à quatre pattes et pense qu'avec le poids de nos sacs, ce serait déraisonnable. Et je ne suis pas sûr que Martine apprécierait. Une autre solution serait de passer par l'Italie pour descendre à Larche, mais les cols y sont plus élevés et je ne dispose pas des cartes nécessaires. Nous aviserons donc pour la suite... Je salue les gardiens en les remerciant pour leurs informations.
Château Ville Vieille
des névés aux palmiers...
des névés aux palmiers...
GR 5 de Landry à Larche
Intérêt de l'étape : HHI
Difficulté : 3/5
Altitude maxi : 2293 m
Dénivelé - 1505 m
Dénivelé + 722 m
Distance : 12,9 km
Temps de marche (sans pauses) : 5 h 30
Hébergement :
l Montbardon Auberge du Cadran Solaire 04 92 46 70 78 contact@cadran-solaire.net
Copyright 2008 / 2012
CARNET D'ETAPE
refuge de Furfande - Montbardon
lllllll
itinéraire réel
GR ou variantes non parcourus
La terrasse ombragée du Cadran Solaire est bien agréable et offre une jolie vue sur la vallée du Guil et les montagnes parcourues ce matin. Avec mon portable, j'appelle les hébergements pour les trois prochains jours. Le mois de juillet approche, l'affluence dans les refuges va grandissante. Leur disponibilité va conditionner la suite du parcours. Le gîte de Ceillac est ok. Mauvaise surprise, par contre, pour celui de Maljasset, qui sera complet pendant plusieurs jours. Nous ne voulons pas nous infliger plus de dix heures et demie de marche en enchaînant l'étape de Ceillac à Maljasset puis celle vers Fouillouse (par la route) dans la même journée. L'option Basse-Rua ayant été écartée ce matin, nous décidons, contraints par les circonstances, de zapper l'étape et de rejoindre, le soir encore, Fouillouse en taxi. Cette étape, qui depuis le début ne m'emballait guère et pour laquelle j'avais imaginé des variantes, laissera finalement une page blanche sur notre carnet de randonnée. Par chance, il reste des places disponibles dans les gîtes de Fouillouse et de Larche. La fin de notre périple est donc assurée. Au menu : soupe de légumes, blanquette de porc et riz, fromages et tarte amandine. Bon et copieux. Conclusion : une étape plaisante, mais d'une facilité trompeuse... Conseil : si vous avez envoyé un courrier avec des arrhes pour la réservation, appelez le gîte avant votre départ pour vous assurer de sa réception.
L'alpage de Furfande est encore à l'ombre lorsque nous quittons le refuge. L'étape du jour nous conduira à Montbardon, dont le plateau paraît tout proche, de l'autre côté de la vallée du Guil. En atteignant le col de la Lauze (2199 m) ( 0h30 ), nous passons instantanément de l'ombre à la lumière. Un troupeau de bovins se prélasse sur la croupe ensoleillée et barre le sentier. Nous amorçons la descente dans une combe verdoyante où s'épanouissent des milliers de fleurs, bien différentes de celles que l'on peut rencontrer à l'étage supérieur. Le sentier déroule ses nombreux lacets sur ce qui semble être une ancienne moraine. Nous atteignons, au pied des rochers issus de la Crête de Croseras, l'embranchement d'un chemin qui se dirige vers le Queyron (env. 1945 m) ( 0h45 ). Un rocher isolé darde sa pointe élancée à proximité. La descente se poursuit en direction des Escoyères. Plus bas, au niveau d'un pierrier, un nouvel embranchement (1765 m) ( 0h20 ) permet de rejoindre le Queyron et Villargaudin. Nous sommes en vue maintenant du Châtelard. Perché sur sa croupe herbeuse, le hameau du Châtelard (1670 m) ( 0h15 ) bénéficie d"une vue qui ferait pâlir d'envie quelques riches propriétaires... Un petite chapelle flanque les bâtiments en partie ruinés. Les murs à moitié écroulés font penser à une enceinte de château (d'où son nom Châtelard ?). Par un bon chemin, nous parvenons à l'oratoire Saint Romuald ( 0h15 ), fraîchement restauré. Ses astucieuses gouttières en bois permettent de rejeter l'eau de pluie loin de ses murs. Une autre chapelle avec toit de bardeaux dresse son campanile à l'entrée des Escoyères (1532 m) ( 0h05 ). Des tables de pique-nique près d'une fontaine nous invitent à poser nos sacs quelques instants. Près de là, une ancienne ferme a été transformée en Gîte de France. Son propriétaire vend des salades à emporter, des boissons et des glaces. Ca doit marcher en été, sur ce versant exposé plein Sud ! Une incroyable petite route, sur laquelle il paraît impensable de se croiser, descend en une trentaine de lacets serrés les 400 m de dénivelé qui séparent les Escoyères des bords du Guil. A quand le Tour de France, ici ? Une variante du GR 58 qui rejoint le village de Bramousse emprunte cette voie. Notre itinéraire vers Montbardon suit une ancienne voie romaine en balcon, qui s'étire le long de la Combe du Queyras. Ca devrait être cool. Mais ce balcon doit être un peu russe, car après avoir quitté Les Escoyères, le GR entame une sèche montée dans le ravin de Barias pour franchir une barre rocheuse vers 1650 m. Le sentier reperd un peu d'altitude : on respire. Mais un peu plus loin, dans un vaste pierrier, nouveau raidillon ! Ca râle pas mal derrière moi. Ce fichu chemin va-t'il enfin se décider à redescendre ? De l'autre côté de la vallée, on aperçoit la pittoresque route de Montbardon et ses multiples lacets. Le GR hésite toujours entre montée et descente. A 1492 m, au lieu-dit les Chabrières, l'embranchement d'un sentier vers Villargaudin ( 1h15 ) donne enfin le signal de la descente. On commence à ressentir un petit creux : ma carte mentionne justement une aire de pique-nique au fond de la vallée du Guil. Nous quittons le GR vers 1330 m et empruntons un raccourci pour rejoindre la route de Château-Queyras (1269 m). Un important chantier routier condamne l'accès à l'aire de repos. Mais nous sommes équipés "tout terrain" et nous installons, quelques instants plus tard, à la table ombragée ( 0h30 ). L'aire est située à la confluence du Guil et du torrent de l'Izoard, au pied d'un petit sommet appelé l'Ange Gardien. Le casse-croûte se déroule donc sous les meilleures auspices. Après la pause, nous longeons le Guil par la D 902 sur environ 1000 m. A l'entrée de la Combe du Queyras, après le pont sur le Guil (1255 m) ( 0h25 ), le GR 58 entame son ascension vers le plateau de Montbardon (l'itinéraire décrit a depuis été débalisé et fermé : trop dur ou trop dangereux ? Au pont, prendre à gauche le départ du nouveau chemin qui longe la rive gauche du Guil) . La température est caniculaire malgré l'ombre procurée par la forêt. La montée surprend par sa rudesse, nous l'abordons avec douceur, à petits pas, pour ménager nos organismes. Les gourdes se vident rapidement. Vers 1500 m, le sentier quitte la forêt et rejoint la piste en balcon en direction de Montbardon. Au loin, on distingue le village de Bramousse, sur son plateau ensoleillé. De jolies prairies abondamment fleuries entourent le village. Vers 14 h 30, nous arrivons, langue pendante, au gîte du Cadran Solaire à Montbardon (1504 m) ( 1h10 ). Petite déception, l'établissement n'ouvre pas avant 16 h. Pour les rafraîchissements, il faudra attendre. Heureusement, en face du gîte, une fromagerie vend les boissons tant convoitées. Sous l'unique parasol de sa petite terrasse, plusieurs tournées seront nécessaires pour étancher notre soif !
l Bramousse Gîte d'étape Le Riou Vert 04 92 46 72 45
Topo-guide FFRP : La Grande Traversée des Alpes de la Maurienne à l'Ubaye
Carte : Ign Top 25 n°3537 ET
Départ : refuge de Furfande 2293 m
Arrivée : Montbardon 1504 m
Château Ville Vieille
des névés aux palmiers...
des névés aux palmiers...
GR 5 de Landry à Larche
Intérêt de l'étape : HHI
Difficulté : 3/5
Altitude maxi : 2293 m
Dénivelé - 1505 m
Dénivelé + 722 m
Distance : 12,9 km
Temps de marche (sans pauses) : 5 h 30
Hébergement :
l Montbardon Auberge du Cadran Solaire 04 92 46 70 78 contact@cadran-solaire.net
Copyright 2008 / 2012
CARNET D'ETAPE
refuge de Furfande - Montbardon
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itinéraire réel
GR ou variantes non parcourus
La terrasse ombragée du Cadran Solaire est bien agréable et offre une jolie vue sur la vallée du Guil et les montagnes parcourues ce matin. Avec mon portable, j'appelle les hébergements pour les trois prochains jours. Le mois de juillet approche, l'affluence dans les refuges va grandissante. Leur disponibilité va conditionner la suite du parcours. Le gîte de Ceillac est ok. Mauvaise surprise, par contre, pour celui de Maljasset, qui sera complet pendant plusieurs jours. Nous ne voulons pas nous infliger plus de dix heures et demie de marche en enchaînant l'étape de Ceillac à Maljasset puis celle vers Fouillouse (par la route) dans la même journée. L'option Basse-Rua ayant été écartée ce matin, nous décidons, contraints par les circonstances, de zapper l'étape et de rejoindre, le soir encore, Fouillouse en taxi. Cette étape, qui depuis le début ne m'emballait guère et pour laquelle j'avais imaginé des variantes, laissera finalement une page blanche sur notre carnet de randonnée. Par chance, il reste des places disponibles dans les gîtes de Fouillouse et de Larche. La fin de notre périple est donc assurée. Au menu : soupe de légumes, blanquette de porc et riz, fromages et tarte amandine. Bon et copieux. Conclusion : une étape plaisante, mais d'une facilité trompeuse... Conseil : si vous avez envoyé un courrier avec des arrhes pour la réservation, appelez le gîte avant votre départ pour vous assurer de sa réception.
L'alpage de Furfande est encore à l'ombre lorsque nous quittons le refuge. L'étape du jour nous conduira à Montbardon, dont le plateau paraît tout proche, de l'autre côté de la vallée du Guil. En atteignant le col de la Lauze (2199 m) ( 0h30 ), nous passons instantanément de l'ombre à la lumière. Un troupeau de bovins se prélasse sur la croupe ensoleillée et barre le sentier. Nous amorçons la descente dans une combe verdoyante où s'épanouissent des milliers de fleurs, bien différentes de celles que l'on peut rencontrer à l'étage supérieur. Le sentier déroule ses nombreux lacets sur ce qui semble être une ancienne moraine. Nous atteignons, au pied des rochers issus de la Crête de Croseras, l'embranchement d'un chemin qui se dirige vers le Queyron (env. 1945 m) ( 0h45 ). Un rocher isolé darde sa pointe élancée à proximité. La descente se poursuit en direction des Escoyères. Plus bas, au niveau d'un pierrier, un nouvel embranchement (1765 m) ( 0h20 ) permet de rejoindre le Queyron et Villargaudin. Nous sommes en vue maintenant du Châtelard. Perché sur sa croupe herbeuse, le hameau du Châtelard (1670 m) ( 0h15 ) bénéficie d"une vue qui ferait pâlir d'envie quelques riches propriétaires... Un petite chapelle flanque les bâtiments en partie ruinés. Les murs à moitié écroulés font penser à une enceinte de château (d'où son nom Châtelard ?). Par un bon chemin, nous parvenons à l'oratoire Saint Romuald ( 0h15 ), fraîchement restauré. Ses astucieuses gouttières en bois permettent de rejeter l'eau de pluie loin de ses murs. Une autre chapelle avec toit de bardeaux dresse son campanile à l'entrée des Escoyères (1532 m) ( 0h05 ). Des tables de pique-nique près d'une fontaine nous invitent à poser nos sacs quelques instants. Près de là, une ancienne ferme a été transformée en Gîte de France. Son propriétaire vend des salades à emporter, des boissons et des glaces. Ca doit marcher en été, sur ce versant exposé plein Sud ! Une incroyable petite route, sur laquelle il paraît impensable de se croiser, descend en une trentaine de lacets serrés les 400 m de dénivelé qui séparent les Escoyères des bords du Guil. A quand le Tour de France, ici ? Une variante du GR 58 qui rejoint le village de Bramousse emprunte cette voie. Notre itinéraire vers Montbardon suit une ancienne voie romaine en balcon, qui s'étire le long de la Combe du Queyras. Ca devrait être cool. Mais ce balcon doit être un peu russe, car après avoir quitté Les Escoyères, le GR entame une sèche montée dans le ravin de Barias pour franchir une barre rocheuse vers 1650 m. Le sentier reperd un peu d'altitude : on respire. Mais un peu plus loin, dans un vaste pierrier, nouveau raidillon ! Ca râle pas mal derrière moi. Ce fichu chemin va-t'il enfin se décider à redescendre ? De l'autre côté de la vallée, on aperçoit la pittoresque route de Montbardon et ses multiples lacets. Le GR hésite toujours entre montée et descente. A 1492 m, au lieu-dit les Chabrières, l'embranchement d'un sentier vers Villargaudin ( 1h15 ) donne enfin le signal de la descente. On commence à ressentir un petit creux : ma carte mentionne justement une aire de pique-nique au fond de la vallée du Guil. Nous quittons le GR vers 1330 m et empruntons un raccourci pour rejoindre la route de Château-Queyras (1269 m). Un important chantier routier condamne l'accès à l'aire de repos. Mais nous sommes équipés "tout terrain" et nous installons, quelques instants plus tard, à la table ombragée ( 0h30 ). L'aire est située à la confluence du Guil et du torrent de l'Izoard, au pied d'un petit sommet appelé l'Ange Gardien. Le casse-croûte se déroule donc sous les meilleures auspices. Après la pause, nous longeons le Guil par la D 902 sur environ 1000 m. A l'entrée de la Combe du Queyras, après le pont sur le Guil (1255 m) ( 0h25 ), le GR 58 entame son ascension vers le plateau de Montbardon (l'itinéraire décrit a depuis été débalisé et fermé : trop dur ou trop dangereux ? Au pont, prendre à gauche le départ du nouveau chemin qui longe la rive gauche du Guil) . La température est caniculaire malgré l'ombre procurée par la forêt. La montée surprend par sa rudesse, nous l'abordons avec douceur, à petits pas, pour ménager nos organismes. Les gourdes se vident rapidement. Vers 1500 m, le sentier quitte la forêt et rejoint la piste en balcon en direction de Montbardon. Au loin, on distingue le village de Bramousse, sur son plateau ensoleillé. De jolies prairies abondamment fleuries entourent le village. Vers 14 h 30, nous arrivons, langue pendante, au gîte du Cadran Solaire à Montbardon (1504 m) ( 1h10 ). Petite déception, l'établissement n'ouvre pas avant 16 h. Pour les rafraîchissements, il faudra attendre. Heureusement, en face du gîte, une fromagerie vend les boissons tant convoitées. Sous l'unique parasol de sa petite terrasse, plusieurs tournées seront nécessaires pour étancher notre soif !
l Bramousse Gîte d'étape Le Riou Vert 04 92 46 72 45
Topo-guide FFRP : La Grande Traversée des Alpes de la Maurienne à l'Ubaye
Carte : Ign Top 25 n°3537 ET
Départ : refuge de Furfande 2293 m
Arrivée : Montbardon 1504 m